Quelques mots de présentation...
En vrai...
Propos d'un antilibraire...
Le fonds de l'antilibrairie...
Des livres gratuits...
Petit florilège antilivresque...
Suggestion d'utilisation
Quelques liens désaliénants...
Remerciements et justifications...
Le fonds de l'antilibrairie:
12345

On ne peut pas régner innocemment - Saint-Just - Mille et une nuits, 2003 - Neuf, 2,50€

Ce ne sont pas seulement des prédispositions pratiques qui distinguent ce fameux discours de Saint-Just, mais la philosophie de l'histoire qui le sous-tend : "la patrie n'est point le sol mais la communauté des affections."
Avec prémonition, l'universalisme de Saint-Just nous met en garde opportunément contre l'idéologie différentialiste et puissante aujourd'hui.

Tuons le clair de lune !! - Filippo Tommaso Marinetti - Mille et une nuits, 2010 - Neuf, 2,50€

"Nous voulons démolir les musées, les bibliothèques, combattre le moralisme, le féminisme et toutes les lâchetés opportunistes et utilitaires."

"Faisons crânement du "laid" en littérature et tuons partout la solennité. Et ne prenez donc pas ces airs de grands-prêtres en m'écoutant. Il faut cracher chaque jour sur l'Autel de l'Art.

... entre autres proclamations toutes aussi décoiffantes les unes que les autres qui composent ces manifestes futuristes.

Premiers matériaux pour une théorie de la jeune fille - Tiqqun - Mille et une nuits, 2010 - Neuf, 3,50€

Ceux qui ont réussi à s'aveugler sur le fait pourtant massif de la Jeune-Fille n'en sont pas à une cécité près : ouvrez n'importe quel magazine féminin, vous le verrez bien, la Jeune-Fille n'est pas toujours jeune, n'est pas toujours fille. Elle n'est que la figure de l'intégration totale à une totalité en désintégration. Elle « n'est bonne qu'à consommer ; du loisir ou du travail, qu'importe ».On ne la côtoie pas que sur papier glacé ; elle est le vecteur le plus abouti de la nouvelle organisation sociale et la forme la plus sophistiquée de la mutation anthropotechnique, car elle est la nouvelle physionomie du Capital. Le formatage jeune-filliste se généralise. Ainsi, quand d'aucuns protestent contre l'évidence que le monde n'est pas une marchandise, et d'ailleurs, eux non plus, ils feignent une virginité qui ne justifie que leur impuissance. Tiqqun ne veut ni de cette virginité ni de cette impuissance. Il ouvre dans ces Premiers matériaux la voie à une autre éducation sentimentale.

Les slogans de 68 - Jean-Philippe Legois - First Editions, 2008 - Neuf, 2,90€

Tout l'esprit de Mai 68 à travers ses phrases emblèmes scandées dans les manifs ou ses slogans graffités sur les édifices publics. Un petit recueil de formules propres à mettre en appétit et à nourrir les révoltes prochaines...
A consommer sans rumination nostalgico-passéiste.

La haine de la démocratie - Jacques Rancière - La fabrique, 2005 - Neuf, 13€

Hier encore, le discours officiel opposait les vertus de la démocratie à l'horreur totalitaire, tandis que les révolutionnaires récusaient ses apparences au nom d'une démocratie réelle à venir. Ces temps sont révolus. Alors même que certains gouvernements s'emploient à exporter la démocratie par la force des armes, notre intelligentsia n'en finit pas de déceler, dans tous les aspects de la vie publique et privée, les symptômes funestes de l'"individualisme démocratique" et les ravages de l'"égalitarisme" détruisant les valeurs collectives, forgeant un nouveau totalitarisme et conduisant l'humanité au suicide.
Pour comprendre cette mutation idéologique, il ne suffit pas de l'inscrire dans le présent du gouvernement mondial de la richesse. Il faut remonter au scandale premier que représente le "gouvernement du peuple" et saisir les liens complexes entre démocratie, politique, république et représentation. A ce prix, il est possible de retrouver, derrière les tièdes amours d'hier et les déchaînements haineux d'aujourd'hui, la puissance subversive toujours neuve et toujours menacée de l'idée démocratique.

L'insurrection qui vient - Comité invisible - La fabrique, 2009 - Neuf, 7€

Rien ne manque au triomphe de la civilisation. Ni la terreur politique ni la misère affective. Ni la stérilité universelle. Le désert ne peut plus croître : il est partout. Mais il peut encore s'approfondir. Devant l'évidence de la catastrophe, il y a ceux qui s'indignent et ceux qui prennent acte, ceux qui dénoncent et ceux qui s'organisent.

Le comité invisible est du côté de ceux qui s'organisent.

.................................................................................
Pour lire ou imprimer gratuitement L'insurrection qui vient :

Manifeste contre le travail - Groupe Krisis - U.G.E., 2004 - Neuf, 6,50€

En 1999, le groupe allemand Krisis crée en 1986, décide pour la première fois de synthétiser ses réflexions théoriques en rupture avec les marxismes dans un livre à large diffusion. Après le Manifeste du parti communiste, après ce qui tient lieu de manifeste situationniste avec " De la misère en milieu étudiant ", la mouvance de la " wertkritik " trouve alors là son texte phare, qui en comprenant le travail et la marchandise comme une activité et une catégorie historiquement spécifiques qu'au seul capitalisme, soutient qu'il ne faut pas libérer le travail du capital comme le pensent depuis le XIXe siècle la gauche, l'extrême-gauche et une large frange de l'anarchisme, mais se libérer carrément du travail.

..............................................................................................
Pour lire gratuitement, imprimer librement et diffuser sauvagement:

Le temps du sida - Michel Bounan - Allia, 2004 - Neuf, 6,10€

L’épidémie de sida est le produit le plus achevé et le plus terrifiant des conditions sociales issues de la logique marchande. Et les explications scientifiques actuelles relèvent d’une idéologie elle-même liée à la logique de la marchandise. Ainsi la même raison marchande produit, là comme ailleurs, à la fois la totalité du désastre et l’ensemble des idées dominantes le concernant.

"La science aussi est à réinventer."

Michel Bounan

Eloge de rien - Anonyme - Allia, 2010 - Neuf, 3€

Qui vit content de rien possède toute chose.

Apologie des oisifs - Robert Louis Stevenson - Allia, 2009 - Neuf, 6,10€

"Cette prétendue oisiveté, qui ne consiste pas à ne rien faire, mais à faire beaucoup de choses qui échappent aux dogmes de la classe dominante, a tout autant voix au chapitre que le travail."

Robert Louis Stevenson

L'apologie de la paresse - Clément Pansaers - Allia, 2003 - Neuf, 6,10€

“Ô ! le luxe imprévu de la fainéantise ! La grève générale sur une grève ensoleillée !”

Clément Pansaers


Sur le contrôle de nos vies - Noam Chomsky - Allia, 2010 - Neuf, 6,10€

Vous n'avez qu'à ouvrir la presse de cette semaine.

Noam Chomsky

Nos têtes sont plus dures que les murs des prisons - Thierry Lévy - Grasset, 2006 - Neuf, 9€

A l'égard de la très grande majorité des criminels et des délinquants, la prison a perdu sa raison d'être.
Des solutions de remplacement existent.
Notre raison en convient mais quelquechose de très profond et de très inavouable, à l'intérieur de chacun d'entre nous, renâcle...
Nos têtes seraient-elles plus dures que les murs des prisons?

Eloge de l'insécurité - Alan W. Watts - Payot / Rivages, 2010 - Neuf, 7,50€

"J'ai toujours été fasciné par la loi de l'effort inverse : quand vous essayez de rester à la surface de l'eau, vous coulez ; mais quand vous essayez de couler, vous flottez. Mon livre explore cette loi en l'appliquant à la recherche par l'homme de la sécurité psychologique, et à ses efforts pour trouver des certitudes spirituelles et intellectuelles dans la religion et la philosophie.
Écrit avec la conviction qu'aucun thème ne pourrait être mieux approprié à une époque où la vie humaine semble particulièrement précaire et aléatoire, il soutient que pareille insécurité résulte de la volonté d'atteindre cette sécurité, et que, a contrario, salut et bon sens consistent à reconnaître le plus radicalement possible que nous n'avons aucun moyen d'assurer notre propre salut."

Alan Watts.

Un livre revigorant, par l'un des "pères" de la contre-culture aux États-Unis, qui figure en bonne place dans Les Livres de ma vie de Henry Miller.

Mémoires acides - Timothy Leary - Robert Laffont, 1984 - Indisponible

Pour les uns, l'un des hommes qui ont marqué notre temps; pour les autres, un nom qui, vaguement, "dit quelque chose"; pour le plus grand nombre, rien. Ce sont les premiers qui voient juste. A partir de Harvard, où il enseigne la psychologie, et à la suite d'une expérience personnelle du pouvoir des champignons hallucinogènes au Mexique, il invente le "psychédélisme". Il fait découvrir le LSD à toute l'intelligentsia américaine, et c'est une illumination, un feu qui se répand d'université en université. Huxley, Koestler, Kerouac, Ginsberg, Burroughs, John Lennon, entre autres, viennent s'y réchauffer ou s'y brûler. Et c'est l'embrasement des année 60, le mouvement hippie: l'une des grandes révolutions, intellectuelle, morale et spirituelle, du XXe siècle. Certains s'en effraient. Le feu devient bûchers. De cette nouvelle chasse au sorcières, Timothy Leary ne sort pas indemne.
Il a connu la prison, l'exil en Algérie (avec Eldridge Cleaver, chef des Panthères noires), en Suisse, en France, en Afghanistan, en Inde - et l'exil intérieur. Sa vie est une "passion". De retour en Californie, Timothy Leary, qui n'a rien renié de sa vie et de ses convictions sur les vertus du "voyage intérieur", livre ici, dans cette autobiographie sans fard, un témoignage unique, sans modèle et sans équivalent, à l'histoire de notre époque.
Comme ses autres livres, cet ouvrage de Timothy Leary n’est évidemment pas réédité et reste quasiment introuvable.

L'effondrement du système technologique - Theodore J. Kaczynski - Xenia, 2008 - Neuf, 25€, sur commande.

Les écrits complets et inédits du militant anti-industriel le plus radical.
Theodore John Kaczynski, alias Unabomber, est le prisonnier le plus célèbre des Etats-Unis. Pour faire publier son manifeste, La société industrielle et son avenir, il n’hésita pas à commettre des attentats meurtriers. Emprisonné à vie, Kaczynski a poursuivi son travail intellectuel au travers d’essais ainsi que d’une abondante correspondance. Il s’attache dans ses écrits à saper les fondements d’une société suicidaire, qu’il juge incapable de se réformer. Seule la révolution, juge-t-il, pourra mettre fin à notre course à l’abîme programmée.
Derrière des actions extrêmes et condamnables, Unabomber manifeste une pensée rationnelle et une érudition impressionnante. Il se réfère à des classiques de la critique de la modernité tels que George Orwell, Ivan Illich ou Jacques Ellul. Si sa pensée inspire des groupes anarchistes ou des mouvements altermondialistes radicaux, elle constitue aussi une mise en garde précoce contre la dérive consumériste-industrielle.
Ce livre rassemble ses principaux essais, la plupart inédits, un entretien très personnel ainsi que ses lettres les plus importantes. Il ne s’agit pas d’un programme terroriste mais d’un ouvrage qui touche à l’anthropologie, à la philosophie et à la sociologie. Sa lecture est indispensable à quiconque réfléchit sur l’évolution des sociétés humaines et aux enjeux du développement technologique.
La présente édition, qui paraît simultanément en version originale anglaise aux éditions Xenia, contient la seule version authentifiée par l’auteur de La société industrielle et son avenir. Elle constitue la source de référence pour les écrits de Theodore J. Kaczynski.

La société industrielle et son avenir - Theodor Kaczynski - Encyclopédie des nuisances, 1998 - Neuf, 7€

Les Etats-Unis l’appelaient « Unabomber ». Depuis 1978, des centaines d’agents de trois polices fédérales le traquaient. Prime pour sa capture : un million de dollars. Depuis dix-huit ans, il envoyait par la poste des colis piégés soigneusement fabriqués. Bilan : trois morts et vingt-trois blessés. Cibles : professeurs d’université, technocrates, vendeurs d’ordinateurs, patrons de compagnies aériennes, directeurs d’associations forestières ou d’agences de publicité. En mai 1995, il obtient sous la menace la publication dans les plus grands journaux américains d’un manifeste signé " Freedom Club " : L’avenir de la société industrielle. En avril 1996, on arrête Theodore Kaczynski, ex-mathématicien surdoué. Il s’agit sans doute d’Unabomber. Dans le torrent d’articles suscités par sa capture, pas un mot ou presque de son texte. Un "serial killer" de moins, voilà tout. D’ailleurs technocrates, marxistes ou conservateurs sont d’accord : jargon, clichés, redites, ce manifeste est à classer d’urgence dans les poubelles de l’idéologie.
Pourtant du fait même de son a-socialité unique, Uabomber nous dit ce que nous ne voulons pas voir même si, jour après jour, vaches folles, marées noires ou Tchernobyl font apparaître un peu plus précisément l’avenir de la société industrielle sous le spectre d’une catastrophe majeure. Et la révolte d’Unabombe, à l’évidence révolutionnairement incorrecte, est la seule aujourd’hui à nous mettre le terrible marché en main : catastrophe pour catastrophe, la destruction délibérée de notre société industrielle ne vaut-elle pas mieux que ce qu’on nous prépare ?

Car "le luxe suprême de la société technologique sera de rendre les révoltes inutiles et l’acceptation souriante." comme l'affirmait Jacques Ellul

..............................................................................................
Pour lire ou imprimer gratuitement le manifeste d'Unabomber:
12345
L'ESPACE VIRTUEL DE L'ANTILIBRAIRIE ... soit le reflet d'un reflet, autant dire un truc assez flou.